L’aventure d’une conversion d’un diplôme ETS en HES. Episode 1

Cet article est gardé sur Quelbazar comme témoin historique d’un temps où ce site était encore un blog perso où on parlait de tout et de rien.

Effet de bord d’une prospection (fructueuse) sur le marché du travail, j’ai la lubie de faire convertir mon diplôme d’ing. ETS en diplôme HES.

Mais pourquoi donc ?…

  • Parce-que. Juste pour voir.
  • Parce-que mine de rien, même si mon diplôme n’a que 13 ans, j’ai dû expliquer lors d’un entretien d’embauche que le terme « ETS » était le prédécesseur d' »HES ». Dans 10 ans, personne ne saura ce qu’ ETS veut dire, à ce rythme là.
  • Parce-que la reconnaissance internationale de’un diplôme HES est meilleure que celle d’un ETS.

Sur le site de la Haute Ecole spécialisée de Suisse Occidentale, on est renvoyé vers le site de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie. Mais le lien est faux. On trouve ici sur le site de l’OFFT les pages à ce sujet.

En passant, on trouve des infos à ce sujet sur le site de mon ancienne école ETS, mais qui linke des infos qui n’existent plus.

Depuis l’OFFT, on est redirigés sur différents sites, en fonction du diplôme d’origine qu’on possède. Pour ce qui m’intéresse (un diplôme ETS), je me retrouve sur le site de l’Association Faitière des diplômés HES Suisse. Ouf. On y est.

Donc, sur ce site, enfin les infos qui vont bien :

Concernant les ingénieurs ETS, la condition d’obtenir une équivalence HES est soit une pratique professionnelle de 5 ans, soit un cours postgrade de niveau haute-école. Jusque-là, ça va.

Ca se complique un peu : Une nouvelle loi entrée en vigueur en octobre 2005 définit de nouvelles modalités de conversion. En particulier, elle définit l’équivalence avec le niveau bachelor défini au niveau européen. C’est là, je l’avoue, où je ne comprends pas tout : Lu dans ce document :

La conversion des titres des écoles supérieures n’est pas limitée dans le temps. Les titres acquis par cette voie ne peuvent pas être convertis en bachelor. Les personnes qui ont fait usage du droit de conversion de leur titre pourront dès 2009 compléter leur titre avec la mention bachelor.

Ca veut dire quoi, ça ? Si je convertis mon ETS en HES, je pourrai ou pas avoir l’équivalence bachelor en 2009 ? Mystère et boule de gomme. Mais ça n’est pas très important.

Il me faut quoi ?[1]

  • L’attestation de notes de l’ETS certifiée conforme par un notaire ou un service administratif, accompagnée d’une copie ou la version originale du diplôme, accompagnée d’une copie, ou la copie du diplôme certifiée conforme par un notaire ou un service administratif, accompagnée d’une copie. Rien que ça ? Il va falloir passer chez un notaire ? Ouaouw… Et avec les émoluments qu’ils demandent, ils ne sont pas capables de faire une copie eux-même ?…
  • La version originale des certificats ou des attestations de travail, ou une copie certifiée conforme par un notaire ou un service administratif. Adjoindre une liste des activités professionnelles exercées et y indiquer leur durée respective en mois- p. ex. 02/1995 – 06/2000= 65 mois au total ou la version originale d’un document attestant la fréquentation d’un cours postgrade de niveau universitaire. Plus compliqué, ils peuvent faire ?
  • Le récépissé ou sa copie attestant le versement des émoluments pour le traitement du dossier (et le cas échéant pour le Diploma Supplement)

Et combien ça va me coûter ? Sans compter les frais de notaire ou de recommandé :

  • 100 Frs d’émolument, ou 120 frs si je veux en plus un Diploma Supplement[2]
  • 75 Frs en plus si je veux physiquement un diplôme.

Bon bein… Le formulaire de demande est là. Mais je sens que je ne vais pas trop me dépêcher…

Notes

[1] Je résume, parce-que c’est long…

[2] Un truc en anglais…

7 Commentaires

  1. Frustrant d’avoir un diplôme qui n’existe plus! De plus en plus il faudra expliquer: autrefois, "de mon temps" 😉 dans un autre temps, on formait des ingénieurs ETS… Bonne chance pour ce parcours du combattant!

  2. Hum, pour les copies certifiées conformes, c’est marrant parce que la France (qui est plutôt rétrograde et bureaucrate, quand même) les a supprimées il y a un moment maintenant. A l’époque, il suffisait d’aller faire tamponner et signer une madame à la mairie (n’importe laquelle, d’ailleurs) (à l’admnistration communale, donc, pour les SUisses).

  3. Bonjour,

    en faisant une petite recherche sur la correspondance des diplômes, je suis tombé sur votre site.
    Voilà ma situation: actuellement titulaire d’un diplôme d’architecte D.P.L.G. français et souhaitant travailler en Suisse, je souhaitais savoir quelles étaient les principales différences avec un diplôme de l’EPFL/ETHZ ou HES (en architecture).

    Je vois que vous êtes ingénieur mais peut-être pourriez-vous me renseigner car cela reste assez flou dans mon esprit après les quelques entretiens que j’aie eu.

    Cordialement
    Philippe

  4. Ok, merci Syklop.

    Peut-être j’en saurai un peu plus quand je cotoyerai des Suisses et vivrai en Suisse.
    C’est juste qu’en Suisse, il y a des diplômes de l’EPFL qui doit être le « must » en Suisse puis l’IUAG à Genève par exemple et aussi les ETS.
    Ca m’embrouille pas mal.
    Je vers fi de ce détail et essayer de décrocher lundi ce « &éç »à’è(‘ de job qui a l’air intéressant à Lausanne.

    Bonne continuation
    Philippe

  5. je suis comme toi,
    jem’appelle philippe et je suis architecte dplg
    peux tu me renseigner si le dplg a une equivalence en suisse?
    Je cherche moi auss à travailler sur lausanne
    y es tu arrivé, si oui, peux tu me donner quelques tuyaux.
    D’avance merci

    Philippe

  6. C est marrant ça…
    Pourquoi y a un ingénieur suisse qui doit ce reformer, en t en qu ingénieur hes, et des ingénieurs français de chmilblick qui pensent trouver plus facilement du travail en suisse ?
    C est clair que quand on a un conseiller d état qui dit qu avec un cfc, on peut pas travailler, c est louche, tout ça !

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