Mon défi 2017 : Crêtes du Jura, étape 2/15, Brugg – Staffelegg

Je vous parlais il y a 2 jours de ma première étape du chemin des crêtes du Jura, mon défi 2017.

Et je vous disais qu’au vu de l’état de mes pieds à la fin de cette étape, il me faudrait quelques jours de récupération avant de continuer. Mais, au vu de la météo annoncée pour ce lundi 27 février, et aussi parce-que je vais être nettement plus occupé ces prochains jours, je n’ai pas pu me retenir et je me suis mis en route de bon matin pour l’étape 2.

D’abord pour acheter de quoi (tenter de) vaincre mon ennemi du moment : Mes pieds. Suite à mon parcours de l’avant-veille, des méchants restes d’ampoules me font souffrir. Je m’équipe donc de chaussettes de randonnée dignes de ce nom, et de Compeed pour les appliquer préventivement. Je cherche aussi de la crème dite « anti frottement », sans succès. Mais il faut dire que j’ai effectué ce shopping à Aarau, et que ma maîtrise du suisse allemand n’a pas facilité les choses.

A programme de la journée une étape courte : Brugg – Staffelegg, 16 km, 640 m D+, 4h45 selon Suisse Rando. C’est ce qui m’a décidé : L’étape est qualifiée de facile pour la distance, et moyenne pour les exigences physiques. Même handicapé par mes pieds, ça devrait le faire.

Après l’intermède shopping, je me dirige au lieu d’arrivée pour y déposer ma voiture : Staffelegg, un col entre Aarau et Frick, à… 621m. Il y a un parking gratuit à 650 mètres du col, bien indiqué. L’auberge du col est fermée le lundi (et évidemment, j’ai fait ça un lundi..). Je prends ensuite le bus postal, puis le train, pour rejoindre Brugg. Il y a plusieurs itinéraires possibles, mais je propose le bus jusqu’à Aarau, puis le train : Ce parcours a le mérite de nous faire traverser la vieille ville d’Aarau.

Arrivé à Brugg, je constate que Brugg nord est bien plus joli que Brugg sud . En d’autres termes, la fameuse bière que je voulais m’offrir à l’arrivée de l’étape 1, j’aurais pu très facilement me l’offrir à Brugg nord, alors que je n’avais pas croisé de bistrot à Brugg sud. Bref…

Départ vers midi, par la courte traversée de la vieille ville de Brugg. On attaque directement une des montées les plus raides de l’étape, pour prendre de la hauteur et dominer la ville. Puis on longe, à plat, la vallée en la surplombant, ce qui permet quelque beaux points de vue.

Dès le départ, j’adapte le rythme à ma condition physique : Je vais très lentement. D’ailleurs nombre de randonneurs, enfants, retraités, promeneurs de chiens me dépasseront. « Grüetzi ! ». Mais j’assume.

La balade traverse ensuite une banlieue résidentielle propre en ordre, où chaque propriétaire rivalise d’ingéniosité pour les aménagements de leur jardinets. On se croirait dans une zone de démo pour Hornbach, en fait. Mais, pour le moins, c’est paisible.

Après avoir quitté les zones résidentielles, on continue dans la campagne vallonnée argovienne, mais en restant toujours assez proches de routes passantes : Le paysage est beau, mais on n’est pas encore en pleine nature.

Je sens mes pieds. On ne peut pas parler de douleur, mais c’est suffisant pour me souvenir de l’état de mes pieds à la fin de l’étape de l’avant-veille…

Il faudra patienter 2 heures pour atteindre le légendaire vieux tilleul de Linn, lieu de pèlerinage et de rencontre de tout randonneur qui se respecte, visiblement. Mais en effet, Ce tilleul est du plus bel effet :

Ce tilleul marque aussi la moitié de l’étape. C’est de début de la plus longue montée, mais c’est aussi, enfin, un itinéraire qui s’éloigne des villages et des routes.

Et, après les fatidiques 2 heures chrono, je commence à pouvoir parler de douleurs aux pieds. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de leur montrer qui était le chef. Ils n’ont qu’à se tenir à carreau, je ne les écouterai pas.

Une montée d’abord sur un chemin goudronné, puis sur un chemin forestier, et enfin sur des sentiers en forêt. Mais la plupart du parcours se fera sur des chemins forestiers.

Les 2 heures qui suivent se feront sur un parcours de forêts et de campagne facile et vallonné, avec de temps à autre de superbes vues sur la plaine. Je rejoins l’arrivée de l’étape, Staffelegg, en  environ 5 heures, soit un peu plus que l’estimation de Suisse Rando : Je suis vraiment allé très lentement.

La dernière demi-heure, en descente, a été difficile : Pieds et jambes m’ont fait souffrir, dans « une mesure qui dépasse le raisonnable » pour mes pieds. Mais ce sont en fait les dégâts de l’étape 1 qui se sont aggravés, principalement.

Et la satisfaction d’avoir effectué cette étape compense largement cette contrariété. A fin février, 2/15èmes de mon défi 2017 effectués.

Pour l’étape 3, il va falloir attendre quelques semaines. Mais l’objectif, c’est mars.

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